Jour : 16 octobre 2010

Jogging entre collègues

En ces temps de repos pour Soleus, Achille et Plantaris, j’ai envie de me remémorer les jogging du jeudi, ces bons moments passés avec mes collègues dans les chemins du Parc Suzanne Lenglen. (Je précise que Soleus, Achille et Plantaris ne sont pas mes collègues, ni des dieux de la mythologie grecque, mais des muscles et tendons qui me font souffrir en ce moment… C’est fou comme plus je me blesse, plus j’apprends à connaître ce qu’il y a sous ma peau !)

Au départ c’était le mardi soir: je lançais une proposition à la cantonade la veille, au moment du café ou par message collectif sur Gtalk. (On utilise beaucoup Gtalk au boulot, étant donné que nos bureaux sont séparés et répartis sur deux grands couloirs. C’est pratique pour se demander « Il y a du café ce matin ou je pars en faire ? » ou bien « Cantine ? », mais ça peut être détourné en outil de surveillance, puisqu’on peut voir à quel moment les gens sont connectés ou pas — certains s’accommodent du dispositif en laissant leur ordinateur en veille, ce qui est bon pour la liberté, mais mauvais pour la planète ! ) On se retrouvait à deux ou trois, vers 19 heures, pour trois-quart d’heure de course à petites foulées, avec ce satané Runkeeper qui fonctionnait une fois sur dix. On préparait La Parisienne, on appréhendait les 6 kilomètres et on se serrait les coudes.

Puis une collègue jeune maman nous a rejoint, et le rendez-vous en soirée ne lui convenant guère: va pour le jeudi midi, on gèrera le déjeuner en se préparant des sandwichs! Le parc Suzanne Lenglen est commode car proche de notre lieu de travail, avec des vestiaires et des douches (important quand on a encore une demie-journée devant soi!) et un bon tour d’environ 1,5 kilomètres, avec des bosses, des passages sur chemins et sur route, des joueurs de foot américain (pardon je m’égare… 😉 )

Le rythme est plutôt tranquille, entre 8 et 9 kilomètres/heure, sauf quand un collègue masculin se joint à nous (du bureau 417, pour ne désigner personne… ) et là ça déménage à plus de 10km/h, ce qui pour moi est… trop rapide (surtout si les compères Soleus, Achille et Plantaris s’en mêlent).

J’adore ces moments de détente et d’efforts, où l’on discute de tout et de rien, en se sentant vivre en dehors de notre routine ordi-café-cantine, en plein air. On se défoule, on crie dans les descentes (heu… je crie dans les descentes 😉 ), on rigole, on mate les mecs. Je termine mon contrat au début du mois de décembre, et j’espère pouvoir de temps à autre continuer à courir avec mes collègues, à Lenglen. D’ailleurs, ceci est un appel aux collègues doctorants, post-doctorants, stagiaires et apprentis qui ont déjà quitté le labo et qui pourraient se joindre à nous: vous êtes les bienvenus !

Jeudi dernier, comme le jeudi d’avant, j’ai souffert du mollet. J’ai préféré réduire la charge à 30 minutes, et depuis je suis au repos. J’ai consulté mon osthéopathe, et je sens que peu à peu ça se remet. J’ai aussi acheté de nouvelles chaussures de ville, car depuis le mois d’août je portais des godasses trop petites, qui compressaient jour après jour mon pied gauche (j’ai le pied gauche légèrement plus grand que le pied droit, c’est pratique !)
Jeudi dernier, j’ai également croisé Djailla, qui faisait lui aussi un jogging avec un collègue, vêtu de bleu dans son t-shirt du Paris-Versailles.

Pour garder le moral, je me suis inscrite sur une prochaine course, au mois de novembre: j’hésitais entre le Trail Extrême Lillois (enfin, extrême, je m’entends: j’aurais choisi la version 8 ou 15 km !), qui va sans doute être couru par plusieurs blogueurs, et les 10 kilomètres des Dockers du Havre, ville qui me fascine avec son architecture d’après-guerre classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, avec son port, son front de mer en galets, son skate-park sur la plage, ses grands parcs, ses docks, les falaises non loin… Je serai donc au Havre ce prochain 21 novembre, à 9 heures 30 au foyer des dockers.
(Ceci dit, j’adore Lille également, et j’espère courir là-bas un jour, dans mon « tour de France du running ».)

Affiche 10K-Dockers 2010

PS: Pourquoi tu cours ? Pour sortir de la vie de bureau!