Je l’ai fait ! Un 6 octobre, au début d’un automne ou à la fin d’un été indien, j’ai participé à une course officielle (quoique non chronométrée) pieds nus. Il faisait encore assez doux, dans les 18 degrés, l’air piquait le matin mais la terre était chaude. Merci à Karuiashi qui m’a finalement motivée dans les commentaires de son article : « C’est le bon moment pour acclimater ses pieds progressivement car la température de l’air va baisser mais la température de la terre va rester dans le positif pendant encore quelques temps. » Soit ! J’avais quand même les pétoches de me cailler, ou de tomber face à des cailloux hostiles et inconnus. Je me suis donc rassurée en me laissant l’option de partir pieds à poil et chaussures à la main.
Catégorie : Courir à deux
Une Veillée, deux canaux, trois sous un toit

« Au bois de Vincennes y’a des petites fleurs,
Y’a des petites fleurs,
Y’a des copains au bois de mon coeur,
Au bois de mon cœur. »
Il n’y avait pas tant de fleurs que ça, au bois de Vincennes jeudi dernier, lors de la deuxième Veillée du Bois de la saison. En tout cas, ma frontale d’automne ne les a pas captées dans son halo. Mais des copains, à foison. Lire la suite
Trois blocs au déjeuner / Découverte de la SportWatch, semaine 39 #3

Je vous avais laissé avec Françoise Hardy, une sortie de 40′ footing + 2×10′ 80% VMA + 1×10′ 85% VMA, R=3′ sur le feu. Eh bien sachez que je suis cuite. Non pas parce que j’ai trop couru, mais parce que ça y-est, je suis tombée dans la marmite sucrée de la marque à la virgule. Grâce à un tirage au sort de Urun, j’ai gagné la nouvelle montre Nike SportWatch. J’ai bien toujours ma fidèle Garmin 110 (et là, subtilement, je vous rappelle ma date d’anniversaire), mais je laisse bien souvent mon cardio-fréquencemètre au vestiaire (il me graaatte !) et surtout la petite crevette grise et rose ne me permet pas de programmer des séances de fractionné à l’avance.
Paris-Versailles 2011 : c’est le temps de l’amour, le temps des copains et de l’aventure
Comme dans la chanson de Jacques Dutronc interprétée par Françoise Hardy, « quand le temps va et vient, on ne pense à rien malgré ses blessures« … Et des blessures, il y en avait ce matin-là, du côté des filles de la Runnosphère ! Virginie revenait du trail des Alpes-Maritimes, 30 kilomètres, 1750 D+, 2100 D- (ouille) avec une cheville dans le pâté et les genoux dans un étau. De mon côté, sans traumatisme récent, je dois tout de même négocier avec mon genou gauche qui s’épanche comme une fillette au bout de 50 minutes de course. Mon objectif était donc de courir cette édition 2011 du Paris-Versailles en moins de 50 minutes. Ah… on me dit dans l’oreillette que la première femme, Aftu Goitetum, a mis 53 minutes et 41 secondes. OK, je reprends : mon objectif, pour cette « toute première fois » sur ces mythiques 16 kilomètres reliant la Tout Eiffel au Château de Versailles, était de courir sans me blesser davantage, si possible dans un temps situé entre 1h35 et 1h40.
La Parisienne 2011 / Une reprise en douceur
Premier billet écrit dans notre nouvelle maison, c’est si bon d’avoir enfin un « chez nous », un camp de base dans lequel projeter tous nos rêves pour les années à venir !
Ce matin, j’ai couru La Parisienne avec ma soeur et une collègue à elle. Depuis ma première expérience l’année dernière avec mes collègues de chez Orange, je m’étais dit que c’était une excellente occasion pour partager ma passion de la course à pied avec des amies pour qui courir n’est pas encore devenu une ivresse. Des débutantes (comme celle que j’étais !), des qui-s’entraînent-un-peu, qui préparent cet objectif sérieusement, mais dont on ne sait pas si l’hiver les fera rebrousser chemin.
La nocturne du Hans – Semaine 29 #1
D’ici quelques heures, Nicolas et moi prendrons le train de nuit pour Banyuls, première étape de nos vacances en randonnée itinérante dans les Pyrénées. Avant de grimper sur le marchepied, je tenais absolument à revenir sur la dernière course de la saison, accomplie en terre alsacienne : la nocturne du Hans à Obernai le 23 juillet dernier, course nocturne de 12 kilomètres et 115 D+ entre vignobles pentus et ruelles aux flambeaux.
Dans les pas des Maîtres sonneurs – Semaine 28 #1
Aux alentours du 14 juillet, tous les ans ou presque, on a une tradition dans la famille. Perpétuée par nos parents, c’est désormais ma sœur et moi qui accomplissons le rituel: nous allons aux rencontres internationales des luthiers et maîtres sonneurs, plus connues sous le nom officieux de « festival de Saint-Chartier ». Auparavant situé dans le village de Saint-Chartier en Berry, ce festival, comme celui d’Avignon, avait son « in », dans le parc d’un château, et son « off » dans les rues et bars dudit village. Mais les cracheurs de feu et soulards du petit jour ont eu raison de la patience des habitants, qui ont exigé le déplacement des manants. C’est à présent un festival plus encadré, toujours dans le parc et la forêt d’un château (en Berry, ça ne manque pas !), sans « off ». Mais il a su conserver l’ambiance des années de sa création, ces années 1970 qui ont vu ressurgir le folk et la musique traditionnelle en Europe.
Il réunit des passionnés du monde entier, des luthiers, des musiciens, des danseurs. Et l’esprit de George Sand, auteur du roman « Les maîtres sonneurs », plane toujours sur la maison de Nohant, à quelques enjambées de là. A Saint-Chartier (« château d’Ars », je ne m’y fais pas, pour moi ça restera toujours « Saint Chartier »!), on écoute de la musique venue d’ailleurs, on boit, on rigole avec les amis, on mange de la super cuisine bio et des crêpes sorties d’une roulotte, on danse et on chante — on chante beaucoup. Certes, il ne faut pas être allergique à la cornemuse et à la vieille à roue, instruments phares de ces rencontres, car on en croise à tous les coins de sentiers, le matin en sortant de la tente, le jour durant, le soir en rentrant au bercail. J’y ai beaucoup dansé, à Saint Chartier, mais je n’y avais encore jamais couru. C’est désormais chose faite avec Nicolas.
Caminando… Walking Newbie #1
Voilà déjà deux semaines que je suis sur mon petit nuage. Parfois j’oublie car je suis plongée dans le travail ou dans un bouquin, et puis la bague aux perles bleues trouvée dans la cour de l’école me remet les sourires en tête. Et je reste béate un souvenir aux lèvres en songeant à l’avenir.
Depuis deux semaines aussi, j’ai mal. La chute au cours de ce trail de Sully s’est avérée plus conséquente que prévue. Deux jours plus tard, je me traînais dans une sortie de récup’ avec Shuseth et Noostromo en me tenant les côtes. Ce n’était pas directement les os, mais plus en profondeur, dans la cage thoracique. Je sentais bien que ce n’était pas non plus les poumons, ni aucun organe du côté droit et je me disais « ça va passer ». Le jeudi suivant, ça allait déjà un peu mieux, je repars avec Nicolas pour une sortie autour du Grand Canal. On commence ensemble quelques kilomètres et on finit chacun à son rythme, lui vers 4’40 au kilomètre et moi vers 5’50. Ça tire encore un peu, il faut juste que je ne tousse pas ni que je n’éternue (…sinon Aïïïïe !) Je ne peux pas non plus me lever toute seule du lit ou du canapé, dès que je dois faire fonctionner mes muscles de la poitrine c’est douloureux. Et malgré tout cela, je décide qu’on ira tester comme prévu le matériel de randonnée dans la Vallée de Chevreuse !
Trail du pays de Sully : un long dimanche de fiançailles
Un p’tit trail en douce, l’air de rien, aux confins de l’Ile-de-France. A l’origine, nous devions partir du côté du Mont Blanc avec les copains de la Runnosphère: Greg, Virginie, David, Christophe. Mais mon emploi du temps professionnel et l’état de ma trésorerie en ont décidé autrement : ce sera un trail « à la maison », avec tâtage de genou jusqu’au dernier moment et inscription la veille.
Le trail de Sully, ainsi nommé à cause de Maximilien de Béthune, duc de Sully et Directeur du FMI Ministre des Finances d’Henri IV dont les terres s’étendaient quelque part dans la forêt de Rosny-sur-Seine, possède trois épreuves : 35 kilomètres/1000 D+, 17km/500 D+, 10 kilomètres/300 D+. Nicolas s’inscrit sur le 35 bornes, moi sur le 10 km, et en route petite troupe. Ce matin-là sur l’autoroute de Normandie, nous ne savons pas encore que cette journée va changer notre vie.
Comment j’ai rencontré l’été
Je rentre ce soir d’une sortie de 40 minutes avec Nicolas autour de la Pièce d’eau des Suisses. Une petite mise en jambes avant ce qui l’attend demain : le trail de Sully dans la forêt de Rosny-sur-Seine, version 35 kilomètres/1000 D+. Je l’accompagne en prenant le départ de l’épreuve de 10 kilomètres/300 D+ avec pour objectif de profiter du paysage et de ne pas trop tirer sur le genou. Les organisateurs annoncent : « Chemins vallonnés et sentiers agréables, néanmoins techniques et sélectifs. Paysages bucoliques, point de vue sur les méandres de la Seine, parcours 100% nature . » Et Joël Collado prévoit du beau et du chaud. A nous un petit matin vert dans le bonheur de l’effort (comment ça, c’est dimanche ??)