
Elle est enfin arrivée, la course pour laquelle nous nous sommes entraînés tout l’été au sein de Coworkgreen !
Lire la suiteLe journal d'une coureuse éternellement débutante
Catégorie : First Time
Elle est enfin arrivée, la course pour laquelle nous nous sommes entraînés tout l’été au sein de Coworkgreen !
Lire la suiteJe vous avais laissé avec Françoise Hardy, une sortie de 40′ footing + 2×10′ 80% VMA + 1×10′ 85% VMA, R=3′ sur le feu. Eh bien sachez que je suis cuite. Non pas parce que j’ai trop couru, mais parce que ça y-est, je suis tombée dans la marmite sucrée de la marque à la virgule. Grâce à un tirage au sort de Urun, j’ai gagné la nouvelle montre Nike SportWatch. J’ai bien toujours ma fidèle Garmin 110 (et là, subtilement, je vous rappelle ma date d’anniversaire), mais je laisse bien souvent mon cardio-fréquencemètre au vestiaire (il me graaatte !) et surtout la petite crevette grise et rose ne me permet pas de programmer des séances de fractionné à l’avance.
Comme dans la chanson de Jacques Dutronc interprétée par Françoise Hardy, « quand le temps va et vient, on ne pense à rien malgré ses blessures« … Et des blessures, il y en avait ce matin-là, du côté des filles de la Runnosphère ! Virginie revenait du trail des Alpes-Maritimes, 30 kilomètres, 1750 D+, 2100 D- (ouille) avec une cheville dans le pâté et les genoux dans un étau. De mon côté, sans traumatisme récent, je dois tout de même négocier avec mon genou gauche qui s’épanche comme une fillette au bout de 50 minutes de course. Mon objectif était donc de courir cette édition 2011 du Paris-Versailles en moins de 50 minutes. Ah… on me dit dans l’oreillette que la première femme, Aftu Goitetum, a mis 53 minutes et 41 secondes. OK, je reprends : mon objectif, pour cette « toute première fois » sur ces mythiques 16 kilomètres reliant la Tout Eiffel au Château de Versailles, était de courir sans me blesser davantage, si possible dans un temps situé entre 1h35 et 1h40.
D’ici quelques heures, Nicolas et moi prendrons le train de nuit pour Banyuls, première étape de nos vacances en randonnée itinérante dans les Pyrénées. Avant de grimper sur le marchepied, je tenais absolument à revenir sur la dernière course de la saison, accomplie en terre alsacienne : la nocturne du Hans à Obernai le 23 juillet dernier, course nocturne de 12 kilomètres et 115 D+ entre vignobles pentus et ruelles aux flambeaux.
Un p’tit trail en douce, l’air de rien, aux confins de l’Ile-de-France. A l’origine, nous devions partir du côté du Mont Blanc avec les copains de la Runnosphère: Greg, Virginie, David, Christophe. Mais mon emploi du temps professionnel et l’état de ma trésorerie en ont décidé autrement : ce sera un trail « à la maison », avec tâtage de genou jusqu’au dernier moment et inscription la veille.
Le trail de Sully, ainsi nommé à cause de Maximilien de Béthune, duc de Sully et Directeur du FMI Ministre des Finances d’Henri IV dont les terres s’étendaient quelque part dans la forêt de Rosny-sur-Seine, possède trois épreuves : 35 kilomètres/1000 D+, 17km/500 D+, 10 kilomètres/300 D+. Nicolas s’inscrit sur le 35 bornes, moi sur le 10 km, et en route petite troupe. Ce matin-là sur l’autoroute de Normandie, nous ne savons pas encore que cette journée va changer notre vie.
Retour sur le trail de l’Oisans du 5 juin dernier, couru avec le Taillefer Trail Team à l’occasion de la première rencontre en chair et en os (ou en muscles et en tendons, rayez la mention inutile) d’une grande partie des membres de l’association. Fondé par les amoureux de la région Mickael (Lamiricore) et Jean Marc (Ethiqaventure) en novembre 2010, le Taillefer Trail Team est un groupe de passionnés du trail et de la rando, dont certains ont des blogs, d’autres pas. Avec Noostromo, nous avions eu le plaisir de partager une première expérience en compagnie de Michaël au Snowtrail de l’Ubaye, en février dernier. Mais là, c’est presque l’été, à nous la chaleur des cimes et le soleil montagnard!!.. Heu, non en fait. Il a vraiment beaucoup plu ce week-end là. Mais comme le dit si bien Vinvin : de la pluie sur les corps mais du soleil dans les cœurs!
Un dimanche du mois de mai il faisait beau et chaud comme un jour d’été, mon genou semblait se tenir tranquille après une Veillée du Bois sans genouillère et sans douleur rémanente. Avec Nicolas, nous avions envie de manger un peu de dénivelé avant nos trails de l’Oisan du 5 juin (10 et 20 kilomètres, 800 et 1300 D+, une bagatelle !) Nous avons donc décidé de rallier nos deux villes (Issy-Versailles) en passant par la côte des Gardes, celle-là même qui fait toute la renommée de la course Paris-Versailles.
Noostromo l’avait accompli il y a deux semaines, Jahom l’a réalisé aujourd’hui, et j’en avais parlé avec THE COACH avant qu’il ne parte en vacances: « ça serait pas mal de faire un test de VMA en début de saison! » Ma « saison » de course a pied est déjà bien avancée, avec une reprise post-blessures en décembre et janvier, quelques mini-trails en février (Compreignac et l’Ubaye) et l’Ecotrail 18 km de mars. J’aborde à présent des 10 kilomètres sur route en mai (dans le Bois de Boulogne et à Strasbourg) et des trails en juin (l’Oisan et… non, pas le Mont Blanc, mais certainement une course plus proche de la maison, comme le trail de Sully).
La VMA, ou vitesse maximale aérobie, est la vitesse à partir de laquelle une personne consomme le maximum d’oxygène. En deçà de cette limite, c’est l’aérobie et tu utilises l’oxygène comme carburant (c’est moins cher que le super sans plomb). Au-delà, c’est l’anaérobie et tu pédales dans la choucroute (ou plutôt, tes cellules se mettent à utiliser la lacto-fermentation, qui est le mode de fabrication de la choucroute.)
Tandis que mes camarades de la Runnosphère se réunissent à la désormais traditionnelle « Veillée du Bois » de Team Outdoor, je file vers le Nord pour un déplacement professionnel. J’ai embarqué dans ma valise mes chaussures de course et un peu de temps pour écrire. Je vais pouvoir revenir sur la course du week-end dernier, l’Ecotrail de Paris, dévorée dans sa version 18 kilomètres en binôme.
Je m’étais inscrite avec Julie, mon ancienne collègue d’Orange, mais une chute malencontreuse dans les Pyrénées a eu raison de sa cheville. Elle peut tout juste remarcher sans peine, je lui souhaite une bonne fin de rétablissement et lui donne rendez-vous sur d’autres sommets — le Mont Blanc, Cilaos ?
C’est Noostromo qui a pris sa place et après quelques tractations brumeuses avec l’organisation — OK, vous pouvez la remplacer / Attention, dernier rappel, nous n’avez pas de binôme / Holala, c’est compliqué le retrait des dossards, hop, prenez-moi tout ça — nous voilà enfin arborant le numéro 7544.
Ce n’était pas vraiment prévu au programme. Le plan d’entraînement de THE COACH indiquait pour cet avant-dernier week-end de février « 70 minutes en endurance fondamentale (alternance course et marche, si possible avec dénivelés) » Je suis partie avec 80 minutes en tête — OK, je ne sais même pas lire les consignes. Sans doute parce que 80 minutes, c’était mon record d’endurance, battu en pleine forêt avec Shuseth et Noostromo un mardi soir de janvier. Pour moi, l’expression « sortie longue » n’était que théorique : avec le plan de reprise après blessure suivi presque scrupuleusement depuis la fin du mois de décembre, mes séances avaient plutôt une moyenne de 45 minutes, et mon kilométrage hebdomadaire s’approchait difficilement des 20 unités.
(A propos de kilométrage hebdomadaire, ne trouvez-vous pas que le calendrier Garmin Connect est extrêmement bien fait ? Les différents types d’activité — rando, course — ont leur couleur et leur logo, en cliquant sur la loupe on a le résumé et la carte, en cliquant sur le titre on tombe sur l’activité, et on peut même ajouter son poids — pour moi maintenant c’est 52 kg, j’étais à 56 kg lorsque j’ai reçu la montre en cadeau d’anniversaire en octobre dernier, à 58 kg lors de mon tout premier jogging…)
Depuis l’excellente expérience du Snow trail de l’Ubaye début février, et son amorti physique peu coûteux (un chouilla mal au genou gauche, mais j’ai quand même bien récupéré), j’ai rediscuté de mon plan d’entraînement et de mes objectifs à court et moyen terme avec David le podologue. A vrai dire il ne s’agit pas d’un plan strict comme peuvent l’être ceux proposés par des coachs ou des entraîneurs, mais plutôt d’une ligne de conduite, d’un rythme global de progression. J’avais sollicité David dans ce sens lorsque je n’arrêtais pas de me blesser et lorsque j’ai compris que l’entraînement dans un club n’était pas encore à ma portée, ou dans mon envie du moment. Ses conseils ont très bien porté leurs fruits sur le versant « reprise », et maintenant j’aborde le versant « progression ».