Catégorie : Runnosphère

Lecture : « Courir en ville : utilisez le mobilier urbain pour vos entraînements » (Editions Amphora)

A844Détourner le mobilier urbain pour faire du sport, une idée qui fait son chemin! C’est ce que proposent Alain Dalouche & Alain Rosseli, avec la participation d’Annette Sergent, double championne du monde de cross-country, dans un ouvrage sorti au mois de février 2013 aux éditions Amphora.

Fiez-vous au sous-titre : il s’agit bien ici d’utiliser le mobilier urbain pour réaliser des exercices spécifiques de « gammes » ou de préparation physique générale (PPG) au sein d’une séance de course à pied : étirements, renforcement musculaire, travail des appuis, de la réception ou de l’équilibre. Le quatrième de couverture annonce la couleur : « Plus de 15 mobiliers urbains universels détournés pour l’entraînement! »

Cette idée du détournement de la ville pour en jouer selon son bon plaisir rejoint celle développée par plusieurs courants artistiques, dont l’un des plus proches de la démarche des auteurs de « Courir en ville » serait peut-être « La Ligne Citadelle – Laiterie » du groupe Démocratie Créative : un parcours sportif au coeur de Strasbourg qui propose un ensemble d’activités en plein air basées sur le mobilier urbain. « Chacun des agrès qui compose cette ligne est imaginé sur des aménagements bruts (barrière, échelle, signalétique au sol, et quelques anomalies) dont l’usage primaire a été transformé en véritable parcours de santé. Au programme pour les citadins, sportifs et curieux : étirements, flexions, extensions, sauts de barrière, poutre d’équilibre, saute-mouton, slalom, échelle d’escalade, barre fixe… C’est une occasion ludique de voir la ville et de s’y déplacer pour quiconque à de l’énergie à revendre. » Des mobiliers urbains ordinaires et quasiment invisibles tant on les croise souvent deviennent de véritables jouets.
Une carte interactive donne chaque point de la ville à revisiter, ajoutant une nouvelle dimension ludique et graphique à la démarche.

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Paris-Versailles 2011 : c’est le temps de l’amour, le temps des copains et de l’aventure

Comme dans la chanson de Jacques Dutronc interprétée par Françoise Hardy, « quand le temps va et vient, on ne pense à rien malgré ses blessures« … Et des blessures, il y en avait ce matin-là, du côté des filles de la Runnosphère ! Virginie revenait du trail des Alpes-Maritimes, 30 kilomètres, 1750 D+, 2100 D- (ouille) avec une cheville dans le pâté et les genoux dans un étau. De mon côté, sans traumatisme récent, je dois tout de même négocier avec mon genou gauche qui s’épanche comme une fillette au bout de 50 minutes de course. Mon objectif était donc de courir cette édition 2011 du Paris-Versailles en moins de 50 minutes. Ah… on me dit dans l’oreillette que la première femme, Aftu Goitetum, a mis 53 minutes et 41 secondes. OK, je reprends : mon objectif, pour cette « toute première fois » sur ces mythiques 16 kilomètres reliant la Tout Eiffel au Château de Versailles, était de courir sans me blesser davantage, si possible dans un temps situé entre 1h35 et 1h40.

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Comment je vois l’automne qui s’en vient

Cette fois c’est sûr, c’est l’automne. Les feuilles des arbres ne sont pas encore rousses, mais l’équinoxe est là, les températures baissent plus sûrement, les jours raccourcissent et en levant la tête avant une sortie on se dit « Ooooh, je vais devoir prendre la frontale, ce soir. »

L’automne, c’est la saison de ma naissance. Alors les premiers brouillards, la pluie qui mouille, le ciel bas, j’en fais mon affaire. Je m’attarde plutôt sur ces derniers rayons du soleil offerts comme la chanson bonus à la fin d’un CD, celle qui arrive par surprise après quelques minutes de silence.

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Marathon de Paris 2011 : les photos du 37è kil’

Quelques photos pour rendre hommage aux coureurs et coureuses que nous avons encouragés ce matin, Noostromo et moi, juste avant le passage du 37è kilomètre du marathon de Paris.

Ils étaient vaillants, elles étaient fortes, ils en bavaient des ronds de chapeau sous cette chaleur incroyable pour un mois d’avril (13° à 7 heures du matin, 25° à 11 heures), elles luttaient comme des diablesses en s’aspergeant d’eau. Certains marchaient un peu, d’autres s’arrêtaient pour s’étirer, il y avait des cris de joie et des larmes d’énervement, des mots pour se donner du courage.

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Ecotrail de Paris 2011: du binôme au trinôme

Tandis que mes camarades de la Runnosphère se réunissent à la désormais traditionnelle « Veillée du Bois » de Team Outdoor, je file vers le Nord pour un déplacement professionnel. J’ai embarqué dans ma valise mes chaussures de course et un peu de temps pour écrire. Je vais pouvoir revenir sur la course du week-end dernier, l’Ecotrail de Paris, dévorée dans sa version 18 kilomètres en binôme.

Je m’étais inscrite avec Julie, mon ancienne collègue d’Orange, mais une chute malencontreuse dans les Pyrénées a eu raison de sa cheville. Elle peut tout juste remarcher sans peine, je lui souhaite une bonne fin de rétablissement et lui donne rendez-vous sur d’autres sommets — le Mont Blanc, Cilaos ?

C’est Noostromo qui a pris sa place et après quelques tractations brumeuses avec l’organisation — OK, vous pouvez la remplacer / Attention, dernier rappel, nous n’avez pas de binôme / Holala, c’est compliqué le retrait des dossards, hop, prenez-moi tout ça — nous voilà enfin arborant le numéro 7544.

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Veillée du Bois chez Team Outdoor: un retour gagnant!

Hier soir, pour la première fois depuis le 25 novembre, je suis retournée courir à la Veillée du Bois: une soirée de rencontres, de sortie nocturne à la frontale dans le Bois de Vincennes et de test de matériel organisée par l’équipe du magasin Team Outdoor. Je m’y étais rendue sans courir au mois de janvier. Encore sur le chemin de la reprise et sachant que même le groupe « lent » était un peu rapide pour moi, je n’avais pas voulu tenter le démon des tendons. J’avais juste donné un coup de main et mangé la galette avec les copains. Mais à présent que la moindre de mes sorties approche ou dépasse les 10 bornes, y compris lorsque je me lance sur du fractionné, à présent que je me sens moins sujette au moindre bobo, je peux reprendre sans risque ces cavalcades.

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Semi-marathon de Paris 2011 : supportrice, 127 décibels

Ce n’est pas la première fois que j’assiste à une course au lieu d’y participer. A la Corrida d’Issy-les-Moulineaux en décembre 2010, blessée , je m’étais transformée en supportrice-photographe et j’avais adoré l’expérience. Nous étions déjà un petit groupe de copains, les coureurs-blogueurs qui allaient devenir la Runnosphère, et cette journée avait été ensoleillée par ces formidables rencontres. Dimanche dernier, c’était pourtant bien la première fois que j’assistais à une course pour encourager quelqu’un en particulier. Pour Noostromo, ce semi-marathon était fondateur, le premier (d’une longue série?) sur cette distance.

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Et maintenant, le site Web collectif !

Après des centaines de commentaires, des heures de lecture sur nos blogs respectifs, des kilomètres avalés dans des compétitions ou sorties et des kilos de pâtes boulottés au cours de Pasta Party, la Runnosphère possède désormais son site Web collectif : : http://www.runnosphere.org

Cette plateforme commune permet de partager les billets des uns et des autres (avec l’onglet « Blogs de runners ») qui fait remonter les dernières publications à la manière d’un lecteur de flux RSS, d’évoquer des événements collectifs (comme la sortie du 23 janvier dernier à Versailles), mais aussi de découvrir de nouvelles têtes, de nouvelles plumes, d’accueillir nouveaux projets. Le principe est simple, expliqué ici : si vous souhaitez participer aux activités de la Runnosphère, envoyez votre nom, prénom, pseudo, adresse de votre blog et adresse e-mail (ces données resteront confidentielles) à contact (at) runnosphere.org

On fait déjà mentir le bon vieux Docteur Shirky et sa théorie du pouvoir dans le monde des blogs. C’est vrai, on a nos stars, nos chouchous, et même une prêtresse, il y a le classement Wikio dans lequel on cartonne, les visites uniques et les taux de rebond, mais tout ça c’est de la rigolade. Ce qui compte, c’est de se rencontrer, de partager notre passion pour la course à pied et de boire des bières en mangeant des crêpes surprises. De partir en vadrouille ensemble, et d’en fabriquer des souvenirs pour les longues soirées d’hiver sans frontale. Comme ce petit bijou de bande-annonce concocté par Noostromo avec la complicité d’un lutin limousin.

La Runnosphère, c’est aussi une page Facebook.

Et merci à Greg et @JérémieP pour leur boulot sur le site !