
Elle est enfin arrivée, la course pour laquelle nous nous sommes entraînés tout l’été au sein de Coworkgreen !
Lire la suiteLe journal d'une coureuse éternellement débutante
Catégorie : 10km
Elle est enfin arrivée, la course pour laquelle nous nous sommes entraînés tout l’été au sein de Coworkgreen !
Lire la suiteUne fanfare pour symbole de cette course folle ! Ce matin se sont déroulées les Foulées du 8è, entre l’église Saint-Augustin et l’arc de Triomphe, une course de 10 kilomètres organisée par le club des Etoiles du 8è. Conduites par 6 meneuses et meneurs d’allure (1h, 55′, 50′, 45′, 40′, 38′) déguisés et hyper enthousiastes, ces Foulées étaient également relevées à la sauce fanfare, avec (ça ne s’invente pas) les Poilo’brass band, déjà présents sur l’Odysséa à Vincennes. De quoi bondir sévère et s’envoler très haut au départ, à l’arrivée et au 5è kilomètre !
Un p’tit trail en douce, l’air de rien, aux confins de l’Ile-de-France. A l’origine, nous devions partir du côté du Mont Blanc avec les copains de la Runnosphère: Greg, Virginie, David, Christophe. Mais mon emploi du temps professionnel et l’état de ma trésorerie en ont décidé autrement : ce sera un trail « à la maison », avec tâtage de genou jusqu’au dernier moment et inscription la veille.
Le trail de Sully, ainsi nommé à cause de Maximilien de Béthune, duc de Sully et Directeur du FMI Ministre des Finances d’Henri IV dont les terres s’étendaient quelque part dans la forêt de Rosny-sur-Seine, possède trois épreuves : 35 kilomètres/1000 D+, 17km/500 D+, 10 kilomètres/300 D+. Nicolas s’inscrit sur le 35 bornes, moi sur le 10 km, et en route petite troupe. Ce matin-là sur l’autoroute de Normandie, nous ne savons pas encore que cette journée va changer notre vie.
Retour sur le trail de l’Oisans du 5 juin dernier, couru avec le Taillefer Trail Team à l’occasion de la première rencontre en chair et en os (ou en muscles et en tendons, rayez la mention inutile) d’une grande partie des membres de l’association. Fondé par les amoureux de la région Mickael (Lamiricore) et Jean Marc (Ethiqaventure) en novembre 2010, le Taillefer Trail Team est un groupe de passionnés du trail et de la rando, dont certains ont des blogs, d’autres pas. Avec Noostromo, nous avions eu le plaisir de partager une première expérience en compagnie de Michaël au Snowtrail de l’Ubaye, en février dernier. Mais là, c’est presque l’été, à nous la chaleur des cimes et le soleil montagnard!!.. Heu, non en fait. Il a vraiment beaucoup plu ce week-end là. Mais comme le dit si bien Vinvin : de la pluie sur les corps mais du soleil dans les cœurs!
Retour sur la course de dimanche dernier à Strasbourg, deux semaines seulement après les 10 kilomètres de Planet Jogging. Non prévue dans mon programme initial, elle s’était rajoutée au fil des projets communs avec Noostromo.Pour cette 32è édition des Courses de Strasbourg Europe, Nicolas est inscrit sur le semi-marathon, Fabienne (sa maman) et moi sur le 10 kilomètres.
Le 1er mai dernier, alors que certains défilaient pour célébrer les droits du travail, que le couple héritier de la couronne d’Angleterre se remettait de sa nuit de noces, qu’un pape défunt se faisait béatifier et que l’ennemi public numéro 1 était abattu, une partie de la Runnosphère battait le pavé — en courant, vous l’aurez deviné.
L’idée avait été lancée par Lamiricoré à l’automne 2010 : participer sous les couleurs du Taillefer Trail Team au Snow Trail de l’Ubaye, dans les Alpes de Haute-Provence. Cela faisait donc des mois que je songeais à cette course dans la neige, sans présager ce que pouvais réellement être un trail blanc. Pour la neige, j’avais eu un petit aperçu grâce aux trombes pré-hivernales en région parisienne et grâce à une petite séance chez mon père le jour de Noël. Quant à la course en pleine nature avec un chouilla de dénivelés, outre la forêt de Versailles avec Shuseth et Noostromo, il y avait eu le trail des Monts et Merveilles à Compreignac la semaine dernière, en mode « rando rapide ». Mais j’étais loin d’imaginer où pouvaient se cacher les arcanes du « trail » (prononcer « traille » ^^).
Cela faisait plus de douze années que je n’étais pas retournée au village. Non pas celui qui m’a vu naître, mais celui dans lequel j’ai vécu mon enfance et une partie de mon adolescence, de 6 à 16 ans. J’y ai appris à lire, à faire du vélo et de la mobylette, j’y ai vécu des amours et des amitiés et des drames, passé des heures dans les bois, l’église et les champs : Compreignac.
Seb dit « Marko », coureur limougeaud rencontré sur Facebook (le même qui a écrit ici le récit de sa Saintélyon), m’avait parlé de cette course : le Trail des Monts et Merveilles, une première édition conduite par un passionné de ces bois de Maudan et de La Vauzelle. Je ne pouvais pas manquer ce rendez-vous et conviais Noostromo et Aurélie « de Limoges » à vivre cette expérience avec moi.
Le réveil dominical ne fut pas évident, après une soirée passée au Petit Coudier (un café-concert mythique des Monts d’Ambazac où les étoiles furent scintillantes et les musiciens de French Swing Kiss fantastiques). Mais j’étais heureuse de partir courir à travers mes racines. Arrivés à 8h45, nous nous garons près du nouveau lotissement et abordons le village à pied, en passant près du cimetière. Je reconnais la maison d’Aurélia, celle d’Anne-Sophie, la mairie-école où j’ai vécu, le monument aux morts, l’église. Le village est transfiguré avec ses brumes matinales et les dizaines de coureurs en tenue qui s’échauffent dans les ruelles. Devant la salle des fêtes une longue file d’attente est formée : ici, on s’inscrit plutôt le jour même que par correspondance, et les organisateurs devront reporter le départ d’un quart d’heure tant l’affluence est grande. Le temps d’un bon café chaud et nous arrivons au retrait des dossards du parcours de 9,5 kilomètres, fin prêts. Ou presque : « Ah bon, vous ne donnez pas d’épingles à nourrices ? » Je le sais bien pourtant que ce n’est pas la règle dans les petites courses, moi qui les collectionne dans mon sac de sport. Mais je n’y ai pas pensé ce matin… On parvient à s’en dégoter deux chacun, et on met le dossard bien en évidence car il n’y a pas de système de puce pour compter les chronos. A la place d’un sac de goodies, les coureurs reçoivent une bonne bouteille de bière artisanale locale : ça c’est une organisation qui sait recevoir ! 🙂
On se dirige vers la ligne de départ, devant l’église, et c’est peu dire qu’on manque d’échauffement : on aurait dû trottiner davantage. La brume ne se lève pas, et restera présente tout au long de la course, transformant les paysages en décors de légendes telles que les racontait Madame Gabouty, l’historienne du village, avec ses feux follets, ses grottes secrètes, ses pierres guérisseuses et ses esprits farceurs. Bruno est venu encourager Aurélie. Blessé, il ne participera pas au trail, mais il fera quelques foulées (en jean !) sur la fin du parcours avec nous. Sébastien est également bien là, au départ des 24 kilomètres.
Au départ les coureurs se lancent dans la descente comme s’il s’agissait d’un 10 kil’ roulant ; nous essayons de nous retenir mais ce sera trop rapide pour Aurélie qui aura tout de suite le galopant au taquet. On s’enfile assez vite dans un sentier, mais je ne regretterai pas d’avoir choisi mes New Balance 1064 pour l’occasion, car nous croiserons peu de grosse boue et que les passages sur route m’auraient vraiment cassé les pattes dans mes chaussures de trail (elles ne perdent rien pour attendre, les Columbia Ravenous version 2011 connaîtront leur baptême de glace le week-end prochain, au cours du Snow Trail de l’Ubaye !)
A partir du deuxième kilomètre, ça grimpe, et pour longtemps. On marche pas mal et cela me rappelle ces dimanche de mon enfance avec le club de rando, où je pestais comme une sacrée diablesse contre le sort qui m’obligeait à parcourir ces sentiers au grand air, alors qu’il y avait le feuilleton « Gym » à la télé et que j’aurais préféré savoir si l’héroïne allait remporter la victoire devant ses fourbes adversaires. Mais là je ne peste plus, je suis tellement heureuse entre mon amie et mon amoureux, dans les feuilles mortes, les bogues de châtaigniers, sur ma terre Limousine. Je remercie mes parents de m’avoir forcé à marcher les dimanches, de m’avoir appris à aimer les chemins creux et la mousse des sous-bois !
Après le premier ravitaillement du quatrième kilomètre, nous amorçons une descente qui sera de courte durée. On y croise des chevaux bien sympas qui prennent la pause devant l’iPhone de Noostromo. On aura effectivement l’occasion de faire de belles images de cette forêt brumeuse, et les organisateurs facétieux ont même pris le soin, en plus des balises, d’installer des pancartes « Paysages ! » assorties de flèches qui pointent… vers le brouillard 😉 Nous sommes déjà bons derniers, suivis par les baliseurs-balais avec qui nous échangeons quelques blagues.
« Normalement ça devrait tout le temps redescendre », dis-je pour rassurer ma coupine pour qui les montées et les sentiers chaotiques sont un vrai chemin de croix. Que nenni, ça grimpe encore. Heureusement, un deuxième ravito nous attend, avec des carrés de chocolat noir très bienvenus (2 ravitos sur un 9,5 km, on ne va pas tomber dans les vappes !) On passe pour la deuxième fois à gué sur un petit bout de rivière, qu’on s’amuse à franchir à petits bonds sur les pierres.
Le chemin devient plus large, c’est « le chemin de princesse » pour Aurélie, qui peut enfin prendre ses aises.
Nous amorçons la descente finale vers le village, et devant le cimetière je croise Zohra, notre ancienne voisine du village, qui gardait ma petite sœur (« Missy », pour ceux qui suivent ^^), qui connaissait tous les coins à champignons, qui savait faire du henné avec des feuilles de noyer et qui partageait le potager avec ma mère. Je m’exclame, je la salue, on s’embrasse, « Et ta maman, ça va ? Et ta soeur, ça va ? Oh, j’ai toujours une photo de vous dans mon salon ! » Elle a les larmes aux yeux quand nous prenons une nouvelle photo grâce à l’iPhone de Noos’ (merci Nicolas pour toutes ces belles images, c’est rare d’en avoir autant sur une course !) Les baliseurs-balais attendent sagement que toutes ces effusions s’achèvent, je salue Zohra et nous finissons la course… derniers !
Pour la petite histoire, ayant vu sur le site Internet de la course qu’il n’y avait que 12 seniors femmes inscrites sur le 9,5 kilomètres, je m’étais dit qu’un podium était possible… Mais je préfère courir avec mes amis que de les laisser sur le coin de la route pour faire ma petite perf’ à la noix. Ce sera donc un podium inversé en 1 heure 20, mais du « bon temps roulé », comme on dit en Louisiane !
A l’arrivée c’est le festin (Eh bé oui ! On est en Limousin quand même !) avec une soupe aux légumes faite maison (et les participants des 24 kilomètres auront même droit à un sandwich au fromage, les veinards !) Je retrouve Cathy, la mère d’une amie d’enfance, montée sur la place tout spécialement pour me voir. On finit en beauté « Chez Gabeau » (oui, le propriétaire a changé mais pour moi le café au coin de l’église sera toujours « Chez Gabeau », là où j’achetais mon Mickey Magasine et mes Frizzy Pazzy) avec une petite bière.
De grands mercis aux organisateurs et bénévoles de cette course, superbe, très bien encadrée et très bien balisée. Leur enthousiasme est beau à voir et cela m’a donné une idée à long terme : pourquoi ne pas organiser une course « Runnosphère » un jour, dans un coin qui nous est cher et que nous aimerions faire découvrir ? Certes, cela doit représenter un investissement énorme, sans doute un an de travail, mais quel aboutissement !
PS : Pourquoi tu cours ? Pour retourner à la terre d’enfance.
PS 2 : On va ajouter quelques photos prises par Bruno, elles sont magnifiques !
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Les autres comptes rendus de course de la Runnosphère ce week-end :
– Noostromo (trail des Monts et Merveilles)
– Runnosphère (Raidnight 41)
– Virginie (Raidnight 41)
– Runmygeek (Raidnight 41)
– Doune (foulées de Vincennes)
– Salvio (foulées de Malakoff)
– Laquathus (foulées de Vincennes)
Cela faisait longtemps que cette date était inscrite sur mon calendrier: « Dimanche 23 janvier 2011: sortie Runnosphère à Versailles ». Bien avant de savoir que j’allais y passer quelques jours hors du temps. L’idée est née au fil des commentaires des blogs de Noostromo et Shuseth — j’avais déjà des envies de RER C. L’idée est née « sur l’Internet », qui n’est pas un lieu mais un de ces mondes invisibles attrapables ici-bas. Puis de fil en aiguille, le projet s’est concrétisé.
Et nous voilà 18 — Rasmette et son chéri, Noostromo, Greg, Djailla, Runmygeek, Philippe, Shuseth, Virginie, Christophe, Sebrom, Laquathus, Julien, Christian, Maya, Kejaj, Salvio — bon pied, bon oeil, en ce dimanche matin, 9 heures 30, Gare des Chantiers — le centre du monde, Dali s’était trompé ! Une fois encore, comme lors des Pasta Party, on met des noms sur des pseudos, des visages sur des noms. Après avoir déposé nos sacs chez Nicolas et Arnaud, on converge en trottinant vers la mairie de Versailles. On décide de ne pas faire de groupes de niveaux a priori, mais de laisser parler Darwin. La sélection naturelle viendra s’imposer dans le parc du château, quand 7 ou 8 gaillards partent bille en tête à moins de 5′ au kilomètre.
Nous sommes donc une dizaine à poursuivre sur ce qui pour moi est un bon rythme — entre 6’10 et 5’50 au kilomètre. Ça papote, ça fait connaissance. Avec Virginie, nous devisons sur la Runnosphère et sur la façon dont elle a changé nos vies, simultanément. Le soleil grimpe vers le point le plus haut qu’il lui est possible d’atteindre à cette époque de l’année. Le temps est frais, mais nous n’avons pas froid. Le sirop à la grenadine de Shuseth vient réconforter les cellules déshydratées et les gorges asséchées par tant de papotage.
Le parcours choisi est celui du tour du Grand Canal — qui n’est pas un canal, mais il faut rendre à Louis XIV ce qui lui appartient. Ce bon vieux Louis aimait plus que tout la danse — plus que la guerre — mais je ne crois pas qu’il avait prévu que ses allées « à la française » seraient foulées en l’an de grâce 2011 par autant de joggueurs. Le Grand Canal est majestueux sous le soleil de Perce-Neige Pluviôse — oups, pardon Louis, je voulais dire « 23 janvier » ^^ — et entre deux discussions je lève la tête pour admirer ce paysage de légende. Du haut des statues bâchées, plusieurs siècles nous contemplent!
La remontée le long de l’allée royale est un peu rude, en fin de parcours — la sortie aura duré une heure — mais une idée tirée du chapeau nous traverse avec Virginie: et si, finalement, nous nous inscrivions à la StrongmanRun, pour la faire ensemble? Je n’étais pas super chaude pour réaliser cette course, mi-parcours du combattant, mi-intervilles, mais pour rigoler avec une copine, ça change tout ! On ne s’est pas encore arrêtée sur notre déguisement, mais les sous-vêtements sont déjà choisis ! [GOSSIP ALERT !]
Retour devant la mairie pour une série de photos souvenirs sur les marches de l’Hôtel de Ville. Les mots « Liberté » et « Fraternité » écrits au fronton résonnent dans mon coeur — « Egalité », comment dire… tous citoyens que nous sommes, nous ne sommes pas égaux dans l’effort: quand certains sont sur leur allure marathon, d’autres sont sur leur allure 10 km 🙂
Puis ce sont la douche et la petite bière bien méritées, encore quelques éclats de rire et des envolées de passionnés. On clôt cette belle matinée par un excellent repas dans une crêperie du centre-ville, et on se lâche ! Pour ma part, c’est un combo andouille-crème-moutarde-patates-pèches-crème chantilly-caramel beurre salé qui a raison de ma faim de loup. J’ai encore la tête toute ensoleillée de ces bons moments alors que la nuit est déjà tombée sur ce billet, et j’espère qu’on se refera ça très vite! Merci aux organisateurs, hôtes versaillais d’adoption et de qualité, Nicolas et Arnaud.
PS 1: Pourquoi tu cours ? – Pour l’amitié et le vent du Nord.
PS 2: La première photo en contre-plongée est de Christian, la seconde en fish-eye de Noostromo, sur sa caméra GoPro (une vidéo est à suivre, sur son blog).
Les autres billets des compères et commères :
Non ce titre n’annonce pas un résultat électoral (qui a dit « dommage »?) Il ne sera pas non plus question de couleur de cape et de mise à mort, puisque le terme « corrida », de l’espagnol « correr », désigne tout aussi bien une course pédestre populaire et festoyeuse destinée à réchauffer les cœurs engourdis par l’hiver (Lucien Jeunesse, sort de ce corps!) En ce dimanche se sont donc élancées 10 228 personnes, de 3 à 88 ans (plus fort que Tintin!), sur des courses de 1,5 à 10 kilomètres. Avec ma patte dans le cirage, je n’ai pas pu y participer en tant que coureuse, mais j’ai vécu une fantastique expérience de supportrice, pour les copains et copines de la runnosphère et le VRC92. Comme d’hab, j’ai tout donné, et à présent je n’ai plus de voix 😉
Je suis arrivée un peu trop tard sur la course de 6 kilomètres pour voir passer Nadget et sa guide Virginie (ça ne vous rappelle pas un petit peu une chanson ?) mais je me suis postée en face du Mac’Do de Corentin Celton pour photographier les coureurs. J’ai ouvert pour l’occasion un compte sur Flickr où je posterai ces images, mêmes les plus floues, pour que les personnes concernées puissent avoir un petit souvenir. En voici juste une pour le plaisir, qui témoigne d’une belle complicité.
J’ai ensuite rejoint les blogueurs (et associés) en remontant par l’avenue des Frères Voisins et en croisant la course déguisée de 10 kilomètres. Quel carnaval ! De la montgolfière au cadeau géant en passant par la poussette reconvertie en traîneau du père Noël, certains n’avaient pas lésiné sur l’imagination. Christophe et Christian, deux coureurs minimalistes, sont de la partie.
Philippe, Benoît, Nicolas, Jonathan, Sébastien et Bastien se placent sur la ligne de départ des 10 kilomètres « classiques ». J’ai chaud au cœur de les voir ainsi réunis et je ne suis même pas triste de ne pas courir. David, autre coureur blessé, s’est muni d’un appareil photo de compet’ (c’est le cas de le dire) et mitraille, tandis que je repère dans la foule les têtes connues.
Nous les retrouvons à l’arrivée, rouges comme des pères Noëls mais heureux, et tout ce petit monde s’en va boire une bière et discuter… de course à pied !