Catégorie : Organisation

Comment je vois l’automne qui s’en vient

Cette fois c’est sûr, c’est l’automne. Les feuilles des arbres ne sont pas encore rousses, mais l’équinoxe est là, les températures baissent plus sûrement, les jours raccourcissent et en levant la tête avant une sortie on se dit « Ooooh, je vais devoir prendre la frontale, ce soir. »

L’automne, c’est la saison de ma naissance. Alors les premiers brouillards, la pluie qui mouille, le ciel bas, j’en fais mon affaire. Je m’attarde plutôt sur ces derniers rayons du soleil offerts comme la chanson bonus à la fin d’un CD, celle qui arrive par surprise après quelques minutes de silence.

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Trail de l’Oisans – Semaine 22 #1

Retour sur le trail de l’Oisans du 5 juin dernier, couru avec le Taillefer Trail Team à l’occasion de la première rencontre en chair et en os (ou en muscles et en tendons, rayez la mention inutile) d’une grande partie des membres de l’association. Fondé par les amoureux de la région Mickael (Lamiricore) et Jean Marc (Ethiqaventure) en novembre 2010, le Taillefer Trail Team est un groupe de passionnés du trail et de la rando, dont certains ont des blogs, d’autres pas. Avec Noostromo, nous avions eu le plaisir de partager une première expérience en compagnie de Michaël au Snowtrail de l’Ubaye, en février dernier. Mais là, c’est presque l’été, à nous la chaleur des cimes et le soleil montagnard!!.. Heu, non en fait. Il a vraiment beaucoup plu ce week-end là. Mais comme le dit si bien Vinvin : de la pluie sur les corps mais du soleil dans les cœurs!

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Ultra Trail du Mont Blanc – Edition 2010 (vidéo)

Pas un billet, à peine un lien vers une page. Une vidéo découverte via Twitter grâce à @RaidRandoTrail et @vbellais, sur l’édition 2010 de l’Ultra Trail du Mont-Blanc. Pour rappel, cette édition a due être écourtée en raison d’une coulée de boue au col de la Seigne. Originairement prévue avec un circuit de166 kilomètres et 9500 mètres de dénivelé positif, les organisateurs ont pris la sage décision de reporter la course au lendemain, avec « seulement » (!!) 98.5 km pour 5618 m de dénivelé. J’étais en Haute-Savoie ce week-end là, un peu plus loin au nord. L’année prochaine j’espère être au bord du chemin. Et un jour, sur le chemin.

La vidéo est grandiose, tous les aspects de la course sont évoqués: la solidarité, la souffrance, l’humilité, la beauté du geste, la nature, le temps, la camaraderie. Les interviews sont belles, la musique bien choisie, et évidemment on pleure à la fin.

Un seul bémol à la clé: encore une fois le reportage privilégie les lauriers masculins et ne cite que la première féminine. Je voulais voir Agnès !!

Je vous laisse sauter comme un chamois sur le lien, vous envoyant sur le bouquet des chaînes thématiques de la Région Rhônes-Alpes :

Ultra Trail du Mont Blanc

Photo: © JP Clatot-UTMB

Lâche ton écriture ! (10km de Paris Centre, 1/2)

Depuis quelques jours, un vent d’interrogations souffle dans la runnosphère. (Oui, bon, j’exagère un peu!..) Pourquoi cette grande marque de chaussures a-t-elle recouvert plusieurs pans du métro parisien? Pourquoi ces publicités sont-elles toutes orientées autour de la course à pied? Djailla propose une hypothèse : une nouvelle Human Race à Paris?

Les participants aux 10 kilomètres de Paris-Centre venus chercher leurs dossards aujourd’hui auront la réponse à la devinette: cette marque est partenaire de la course, et en a profité pour jouer à en mettre partout dans la capitale.

Mais près du stand du retrait des dossards installé à Palais Royal, une surprise attendait les coureurs: un faux mur coiffé d’un slogan et d’une belle tâche de peinture rose. Au stand de vente des produits de la marque, des Post-it, bleus (pour les garçons?) et roses (…), des feutres noirs. Pas de mode d’emploi, mais c’est un jeu d’enfant. Je m’approche et je commence à lire. On dirait au premier abord que les scripteurs ont cherché à répondre à la question « Pourquoi tu cours ? » ou « Pourquoi tu vas courir, demain ? »

Enfin… pour certains, ce serait plutôt: « Comment tu cours ? »

D’autres pensent déjà à la ligne d’arrivée et à la récompense mousseuse…

Dès le troisième regard, j’ai senti qu’une autre dimension s’ouvrait. Les uns parlent de douleur, les autres d’un but. D’une personne à qui ils dédient la course. Comme ces orants qui écrivent des prières sur les cahiers des églises, ou sur de petits morceaux de papiers glissés dans les recoins des statues, ou encore sur des affiches scotchées aux piliers, exposant aux yeux de tous leurs espoirs et leur peine.

Evidemment, j’ai posé le mien. Devinez où ? ^^

Paris-Versailles : Bip number Pick up, day 1


Décidément j’ai le chic pour faire des titres trompeurs: ne vous imaginez pas que je vais rédiger ce billet en anglais! Par contre, j’ai dû user hier à plusieurs reprises de mes piètres compétences linguistiques pour expliquer à des coureurs anglophones les détails du départ: « If you feel you can run the race in less than one hour thirty, you can take the start in the first waves, from 10 o’clock. » Of course !

En arrivant ce vendredi matin à 9 heures, je n’avais aucune idée de la journée qui m’attendait, puisque je n’avais jusqu’ici vécu le retrait des dossards que du côté coureurs: on donne son certificat médical, sa pièce d’identité, on dit merci à la dame et on s’en va avec son précieux graal entre les mains (l’enveloppe qui contient le dossard et la puce, comme Noostromo le montre bien via son compte Twitter).

Cette grande journée (9h-20h sans interruption) est passée très vite. Accueillie par l’un des responsables des bénévoles, j’ai tout de suite sympathisé avec deux habituées du versant organisationnel des courses, qui m’ont bien mis le pied à l’étrier. « On est mieux au stand des t-shirt, on a plus l’occasion de discuter avec les coureurs, aux dossards l’échange est trop rapide. » Effectivement, c’est véloce !

Je n’ai pas pu prendre en photo tous les éléments graphiques de la salle du retrait des dossards, mais l’organisation était sans faille: ça se voyait autant dans la fluidité des files d’attente que sur les murs de la salle des sports Robert Charpentier. En rentrant, les coureurs pouvaient vérifier sur une liste alphabétique leur numéro de dossard ou la présence d’autres copains sur la ligne de départ. Pour ceux qui n’avaient pas emporté leur « bon de retrait » (les têtes en l’air!), il y avait une procédure à faire respecter: ils notent à l’aide de Post-it leur numéro de dossard et ils passent au stand d’accueil pour qu’on leur en délivre un. Mais dans le flot des coureurs, j’ai bien souvent accepté le petit Post-it coloré comme bon de retrait, si les autres papiers à présenter étaient en règle et que le numéro correspondait bien. Parfois, cette latitude m’a fait perdre du temps: entre ceux qui n’avaient pas noté le bon numéro (eh oui, les homonymes, ça existe !), et ceux qui venaient le nez en l’air sans Post-it en disant « Je suis le dossard numéro douze-mille-quelque-chose » (Oui mon gars, mais tu sais qu’entre 12000 et 13000 il y a 1000 numéros ?), je n’étais pas sortie de l’auberge.

Il faut dire que côté coureurs, j’ai eu droit à tous les styles: des gentils, des souriants, des stressés qu’on a envie d’aider, des stressés qu’on a envie de renvoyer paître, des jamais-contents. « (Moi) -Avec cette enveloppe vous pouvez retirer un t-shirt dans le stand suivant. (Monsieur Ironique) -Ah ben oui, pour 30 euros, c’est bien! » … Je rêve ! Il est vrai que les Boucles de la Porcelaine à Limoges coûtent 4 euros pour les 10 kilomètres et 6 euros pour le semi, mais tu imagines ce que représente l’organisation d’une course comme le Paris-Versailles! Et puis un t-shirt technique Adidas, ça coûte bien 25 euros dans le commerce, alors fais pas ta fine bouche!

Mais globalement, tout s’est très bien passé, et les coureurs sont sympas, même garés en triple file, même quand ils n’ont pas tous les papiers et qu’ils vont devoir repasser le lendemain (le retrait des dossards a lieu le vendredi et le samedi, la course le dimanche)… Ils voient bien qu’on se plie en quatre pour leur faciliter la vie, et ils le respectent. Le vendredi est un jour ouvré, mais d’après notre responsable, c’est la journée la plus speed. Les coureurs sont pressés, ils prennent du temps sur leur pose déjeuner, ils passent en sortant du travail en plein dans les embouteillages… On a donc eu un très gros rush de 11h30 à 15 heures et de 17 heures à 19h30. Le reste du temps, c’est calme mais il y a toujours quelqu’un, donc on ne se pose pas souvent (la photo-ci dessus a par exemple été prise vers 16 heures).

Et puis en fin d’après-midi, j’ai eu le plaisir de rencontrer Greg, de Mon premier marathon. Au départ je l’ai pris pour un coureur venant retirer son dossard et lui ai lancé le « Bonjour! » cordial mais usité entre inconnus (Eh oui, il est malin Greg! Il met pas sa trombine sur son blog et sa photo de profil Facebook est très judicieusement retravaillée! ^^). Puis il s’est présenté et on a pu échanger quelques mots entre deux enveloppes. On s’est donné rendez-vous ce soir, pour la Pasta Running Party, et j’ai bien hâte d’y être !

J’ai hâte également de rechausser mes Asics, peut-être en fin d’après-midi pour un petit jogging car depuis ce matin, c’est officiel: je n’ai plus mal (malgré le coup de tibia dans le montant du lit que je me suis infligé en plus de mes douleurs de fatigue).

Une dernière photo pour la route: celle de coureurs en train de vérifier le profil de la course (eh oui, la côte des Gardes, ça monte !!), avec au-dessus du schéma, les photos satellites des lieux de dépôt et d’arrivée de la navette-consigne, pour laisser ses affaires à Paris et les retrouver à Versailles… On n’arrête pas le progrès !

Bon courage aux bénévoles du samedi et du dimanche !
Et bonne course à toutes et à tous !!
(Et encore davantage aux femmes, peu nombreuses par rapport aux hommes — l’année prochaine, comptez-en une de plus 😉 )

Paris-Versailles : je participe !

Ne vous laissez pas effrayer par le titre de ce billet: la newbie que je suis ne se lance pas à l’assaut de l’une des courses les plus mythiques d’Ile-de-France, qui part de la Tour Eiffel pour s’achever aux pieds du château de Versailles. Cette épreuve n’a beau compter que 16 kilomètres, elle recèle une redoutable difficulté: la côte des Gardes, 130 mètres de dénivelé positif sur 2,1 kilomètres. Mais il me semble au vu du tracé que cette course peut cacher un renard supplémentaire dans son terrier: les coureurs obnubilés par cette difficulté légendaire pourront se laisser surprendre par la côte de Viroflay avant le ravitaillement du 14è kilomètre, ou bien user leur dernier souffle dans l’interminable faux-plat de l’avenue de Paris, dernière ligne droite avant l’arrivée.

Je ne courrai donc pas le Paris-Versailles — pas cette année. Mais je participerai à ma façon, en aidant à son organisation. Avant l’été, j’avais contacté l’association car je rêvais d’être bénévole au poste des ravitaillements, pour voir les courageux et courageuses en plein effort et leur fournir un peu de soutien. Mais las ! Ce poste était déjà conquis par des troupes de scouts. Je me suis donc proposée pour apporter de l’aide où elle serait nécessaire, en l’occurrence au retrait des dossards, la veille et l’avant-veille de la course. Ce qui tombait fort bien puisque le lieu où s’effectue ce retrait est à deux pas de chez moi. J’ai également choisi le jour où il manquait le plus de bras, et c’est donc vendredi 24 que vous me trouverez au Palais des Sports Robert Charpentier, jusqu’à 20h00.

Mais à la faveur de la spontanéité de la « runnosphère », je participerai également au Paris-Versailles d’une autre façon. L’idée courait sur Twitter depuis un moment: saisir une occasion pour que les runner-blogueurs se rencontrent « IRL ». Greg de Mon Premier Marathon a lancé l’idée d’une « Pasta Running Party » la veille du Paris-Versailles, et l’a ouverte à tous les participants de la course.

Je reprends ici ses mots : « Chaque coureur du Paris-Versailles prépare son petit pique-nique (…) et se retrouve près du lieu de départ de la course, en l’occurrence la Tour Eiffel. Je vous propose ainsi de nous retrouver à 19 heures au Champs-de-Mars, à proximité du pilier Est de la Tour Eiffel, vêtu du tee-shirt remis par les organisateurs de Paris-Versailles lors du retrait des dossards. Nous pourrons ainsi échanger et partager notre passion commune autour de notre repas de veille de course. Vous êtes intéressé? Inscrivez-vous à l’évènement Facebook “Pasta Running Party”.
N’hésitez pas à relayer l’info sur vos blogs, via votre Twitter, votre Facebook, etc… »

Voilà une aubaine qui ne se manque pas !

PS: Pourquoi tu cours ? Parce que l’important est de participer !