Catégorie : Compétition

Foulées étampoises 2019

Depuis presque deux ans et demi, je ne cours plus. A peine un petit footing de temps en temps avec des copines, et le dernier en date cet été avec beaucoup de marche, beaucoup de mal, trop peu de plaisir. Et puis j’ai vu tout l’hiver durant passer les pinsons dans le ciel et mes voisines devant mes fenêtres : les ailes au vent, les bras repliés et le regard déterminé de celles qui courent envers et contre tout, le froid, la nuit, la famille et les bonnes séries. C’est entraînée par deux amies, « on fait les Foulées d’Etampes toutes les trois ? », que je me suis représentée dans un sas de départ, dossard épinglé, 7 kilos en plus, heureuse comme une hirondelle sous un ciel printanier au mois de février.

Lire la suite

Les Foulées du 8ème 2014

IMG_9782Une fanfare pour symbole de cette course folle ! Ce matin se sont déroulées les Foulées du 8è, entre l’église Saint-Augustin et l’arc de Triomphe, une course de 10 kilomètres organisée par le club des Etoiles du 8è. Conduites par 6 meneuses et meneurs d’allure (1h, 55′, 50′, 45′, 40′, 38′) déguisés et hyper enthousiastes, ces Foulées étaient également relevées à la sauce fanfare, avec (ça ne s’invente pas) les Poilo’brass band, déjà présents sur l’Odysséa à Vincennes. De quoi bondir sévère et s’envoler très haut au départ, à l’arrivée et au 5è kilomètre !

Lire la suite

2013 – Un bilan

IMG_6177Je suis cette femme tête au vent qui court à travers champs la ville la forêt au milieu du monde.

Je suis cette main qui s’éloigne ce pied qui rase le sol ce cœur qui bat le fer quand il est chaud.

Je suis cet ongle coloré de rouge cette ampoule sous le petit orteil ce genou recouvré ce souffle retrouvé jusqu’à la fin des jours.

Je suis la mère de cette petite fille qui trottine si loin de tout ce que j’ai pu imaginer si proche de mon centre de gravité.

Je suis ce ventre ce sein l’autre et encore le premier en hyperalternance ce corps tout entier transformé.

Je suis cet avenir incertain cette chance de trouver chaque jour une nouvelle perle enfilée au petit livre des souvenirs.

Je suis cette peur sourde qui ne me quitte plus cette colère qui m’a aidée à vivre mais que je déleste pas après pas.

Je suis cette blague ce bonnet de mère Noël cette orange croquée au ravito d’arrivée cette goutte de sang sur la chaussée.

Six mois pieds nus, de juin à décembre. Six mois pour réapprendre à courir, pour trouver d’autres chemins et quitter la ligne droite toute tracée.

Inventer à nouveau demain, devenir un peu meilleure chaque jour, et puis non, chuter, se relever, recommencer.

C’est une fois accompli que l’objectif se révèle.

Corrida d'Issy-les-Moulineaux, 6 kilomètres, 2013.
Corrida d’Issy-les-Moulineaux, 6 kilomètres, décembre 2013.

Paris-Versailles 2011 : c’est le temps de l’amour, le temps des copains et de l’aventure

Comme dans la chanson de Jacques Dutronc interprétée par Françoise Hardy, « quand le temps va et vient, on ne pense à rien malgré ses blessures« … Et des blessures, il y en avait ce matin-là, du côté des filles de la Runnosphère ! Virginie revenait du trail des Alpes-Maritimes, 30 kilomètres, 1750 D+, 2100 D- (ouille) avec une cheville dans le pâté et les genoux dans un étau. De mon côté, sans traumatisme récent, je dois tout de même négocier avec mon genou gauche qui s’épanche comme une fillette au bout de 50 minutes de course. Mon objectif était donc de courir cette édition 2011 du Paris-Versailles en moins de 50 minutes. Ah… on me dit dans l’oreillette que la première femme, Aftu Goitetum, a mis 53 minutes et 41 secondes. OK, je reprends : mon objectif, pour cette « toute première fois » sur ces mythiques 16 kilomètres reliant la Tout Eiffel au Château de Versailles, était de courir sans me blesser davantage, si possible dans un temps situé entre 1h35 et 1h40.

Lire la suite

Comment je vois l’automne qui s’en vient

Cette fois c’est sûr, c’est l’automne. Les feuilles des arbres ne sont pas encore rousses, mais l’équinoxe est là, les températures baissent plus sûrement, les jours raccourcissent et en levant la tête avant une sortie on se dit « Ooooh, je vais devoir prendre la frontale, ce soir. »

L’automne, c’est la saison de ma naissance. Alors les premiers brouillards, la pluie qui mouille, le ciel bas, j’en fais mon affaire. Je m’attarde plutôt sur ces derniers rayons du soleil offerts comme la chanson bonus à la fin d’un CD, celle qui arrive par surprise après quelques minutes de silence.

Lire la suite

La Parisienne 2011 / Une reprise en douceur

 Premier billet écrit dans notre nouvelle maison, c’est si bon d’avoir enfin un « chez nous », un camp de base dans lequel projeter tous nos rêves pour les années à venir !

Ce matin, j’ai couru La Parisienne avec ma soeur et une collègue à elle. Depuis ma première expérience l’année dernière avec mes collègues de chez Orange, je m’étais dit que c’était une excellente occasion pour partager ma passion de la course à pied avec des amies pour qui courir n’est pas encore devenu une ivresse. Des débutantes (comme celle que j’étais !), des qui-s’entraînent-un-peu, qui préparent cet objectif sérieusement, mais dont on ne sait pas si l’hiver les fera rebrousser chemin.

Lire la suite

La nocturne du Hans – Semaine 29 #1

D’ici quelques heures, Nicolas et moi prendrons le train de nuit pour Banyuls, première étape de nos vacances en randonnée itinérante dans les Pyrénées. Avant de grimper sur le marchepied, je tenais absolument à revenir sur la dernière course de la saison, accomplie en terre alsacienne : la nocturne du Hans à Obernai le 23 juillet dernier, course nocturne de 12 kilomètres et 115 D+ entre vignobles pentus et ruelles aux flambeaux.

Lire la suite

Trail du pays de Sully : un long dimanche de fiançailles

Un p’tit trail en douce, l’air de rien, aux confins de l’Ile-de-France. A l’origine, nous devions partir du côté du Mont Blanc avec les copains de la Runnosphère: Greg, Virginie, David, Christophe. Mais mon emploi du temps professionnel et l’état de ma trésorerie en ont décidé autrement : ce sera un trail « à la maison », avec tâtage de genou jusqu’au dernier moment et inscription la veille.

Le trail de Sully, ainsi nommé à cause de Maximilien de Béthune, duc de Sully et Directeur du FMI Ministre des Finances d’Henri IV dont les terres s’étendaient quelque part dans la forêt de Rosny-sur-Seine, possède trois épreuves :  35 kilomètres/1000 D+, 17km/500 D+, 10 kilomètres/300 D+. Nicolas s’inscrit sur le 35 bornes, moi sur le 10 km, et en route petite troupe. Ce matin-là sur l’autoroute de Normandie, nous ne savons pas encore que cette journée va changer notre vie.

Lire la suite