
Depuis presque deux ans et demi, je ne cours plus. A peine un petit footing de temps en temps avec des copines, et le dernier en date cet été avec beaucoup de marche, beaucoup de mal, trop peu de plaisir. Et puis j’ai vu tout l’hiver durant passer les pinsons dans le ciel et mes voisines devant mes fenêtres : les ailes au vent, les bras repliés et le regard déterminé de celles qui courent envers et contre tout, le froid, la nuit, la famille et les bonnes séries. C’est entraînée par deux amies, « on fait les Foulées d’Etampes toutes les trois ? », que je me suis représentée dans un sas de départ, dossard épinglé, 7 kilos en plus, heureuse comme une hirondelle sous un ciel printanier au mois de février.
Lire la suite